La ronde des bâtons
Se placer coude à coude ; prendre un
bâton chacun. L’ idéal : des manches à balai en bois car ils
sont lourds. Tenir le bâton de la main droite , à
mi-hauteur du manche. Taper puis passer à droite. Le maître du jeu donne le top, (voire
impulse un rythme) : il faut entendre le bruit au sol en même temps
! Dès qu’un bâton tombe, on arrête et on
recommence.
Variante : On recule d’un pas .On
ajoute la contrainte : regarder le bâton qui vient à gauche, et
lancer le bâton qui reste bien droit, à la verticale.
Utiliser ses deux mains ! Le principe est de se faire confiance : un
petit jet seulement, juste un instant de suspension. Ne pas
se presser.
Variante : les joueurs sont assis, et à
la place du bâton, on prend sa chaussure, et si la chaussure dérange… une trousse fera l’affaire !
Les jours de l’année
En cercle, chacun parle à son tour ;
le premier annonce « janvier », le suivant « lundi » puis «
février » et « mardi », ainsi de suite. Cet exercice très
simple demande un effort de concentration, et permet de calmer un
groupe qui aurait tendance à se dissiper.
On peut imaginer des variantes : avec
les lettres de l’alphabet et les chiffres ; ou la récitation de
l’alphabet à l’envers. On peut en profiter pour travailler le
volume sonore, l’adresse, l’articulation, le placement de la
voix…
Le clap
En cercle, on fait circuler un
claquement de mains qui s’accompagne obligatoirement d’un regard
et d’un mouvement du corps vers la personne destinataire.
Quand le mouvement est bien en place et régulier, on le ralentit ou
on l’accélère. On peut augmenter la
difficulté en autorisant le renvoi du clap à son destinataire. Il
faut alors veiller à ce que le clap ne reste pas bloqué et que
seuls deux ou trois joueurs se l’échangent, au risque de lasser le
reste du groupe.
Le ballon
En cercle, on joue à se lancer un
ballon imaginaire (il faut soigner le geste, que le ballon ait
toujours la même forme,le même poids, le même volume). On
l’envoie à un joueur qu’on regarde et dont on dit clairement le
prénom. Si l’adresse n’est pas claire, si le
destinataire n’est pas attentif, le ballon tombe par terre et on
recommence (on peut ainsi éliminer les mauvais joueurs)
Le ballon rouge
Le principe est à peu près le même.
L’animateur présente un ballon rouge imaginaire. Il dit « rouge »
et le lance à un joueur qui, en le recevant, doit dire «
rouge » et redire « rouge » avant de l’envoyer à une autre
personne et ainsi de suite. Evidemment, comme pour les
exercices précédents, on ne peut envoyer le ballon qu’à celui
que l’on regarde et qui nous regarde. Une fois le jeu
bien installé, on introduit un ballon d’une autre couleur tout en
maintenant le premier en jeu, et ainsi de suite avec
autant de couleurs que possible.
La vague
Pour chauffer tout le corps, on peut
proposer un son, « switch », qui s’accompagne d’un mouvement
latéral et balancé des hanches, genoux légèrement
fléchis. On fait ainsi passer une sorte de vague dans le cercle. La
syllabe «switch » convient bien aussi pour
chauffer la voix.
Zip/Zap/Bang
Zip et Zap sont l’équivalent des «
clap » de l’exercice précédent. Les mains jointes pointent vers
celui à qui on s’adresse en même temps qu’on
prononce la syllabe.
- Zip ne peut que circuler à droite ou à gauche sur le cercle.
- Zap traverse le cercle par le milieu.
- Bang est un refus :on met les mains en avant, on fait rebondir Zip ou Zap en le renvoyant à son expéditeur. Celui-ci peut le transformer en Zip, en Zap ou en Bang.
Il faut essayer de réagir vite et sans
réfléchir. Cet exercice demande une bonne concentration et l’attention au groupe
Le lapin cani cani
L’un des comédiens répète cani
cani très vite en mimant deux oreilles de lapin avec les mains. Il
est le Lapin central. Ses deux voisins répètent cani cani,
mais n’ont qu’une oreille chacun, celle du côté du Lapin
central. Ensuite le Lapin central lance le cri cani en visant un
autre membre du cercle avec les oreilles. Ce nouveau Lapin central et
ses voisins entrent à leur tour en action. Les
gestes doivent être très précis, et rapides. Cet exercice est
particulièrement difficile,mais très amusant.
Le chef de meute
Le groupe est réparti en deux meutes
qui sont placées face à face ; chacune a un chef de meute. Celui-ci
propose une attaque que le groupe reproduit : geste
et son. Le deuxième groupe répond par une nouvelle attaque. On
change régulièrement de chef de meute (élu
ou tiré au sort). Cet exercice très tonique réchauffe, désinhibe,
et défoule les groupes un peu agités. (Il faut
prévenir les collègues du voisinage). Il permet aux timides de
s’investir dans un rôle de chef, d’oser exprimer leur
agressivité.
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