Florence MONVAILLIER

La ronde des bâtons

Se placer coude à coude ; prendre un bâton chacun. L’ idéal : des manches à balai en bois car ils sont lourds. Tenir le bâton de la main droite , à mi-hauteur du manche. Taper puis passer à droite. Le maître du jeu donne le top, (voire impulse un rythme) : il faut entendre le bruit au sol en même temps ! Dès qu’un bâton tombe, on arrête et on recommence.

Variante : On recule d’un pas .On ajoute la contrainte : regarder le bâton qui vient à gauche, et lancer le bâton qui reste bien droit, à la verticale. Utiliser ses deux mains ! Le principe est de se faire confiance : un petit jet seulement, juste un instant de suspension. Ne pas se presser.

Variante : les joueurs sont assis, et à la place du bâton, on prend sa chaussure, et si la chaussure dérange… une trousse fera l’affaire !

Les jours de l’année

En cercle, chacun parle à son tour ; le premier annonce « janvier », le suivant « lundi » puis « février » et « mardi », ainsi de suite. Cet exercice très simple demande un effort de concentration, et permet de calmer un groupe qui aurait tendance à se dissiper.

On peut imaginer des variantes : avec les lettres de l’alphabet et les chiffres ; ou la récitation de l’alphabet à l’envers. On peut en profiter pour travailler le volume sonore, l’adresse, l’articulation, le placement de la voix…

Le clap

En cercle, on fait circuler un claquement de mains qui s’accompagne obligatoirement d’un regard et d’un mouvement du corps vers la personne destinataire. Quand le mouvement est bien en place et régulier, on le ralentit ou on l’accélère. On peut augmenter la difficulté en autorisant le renvoi du clap à son destinataire. Il faut alors veiller à ce que le clap ne reste pas bloqué et que seuls deux ou trois joueurs se l’échangent, au risque de lasser le reste du groupe.

Le ballon

En cercle, on joue à se lancer un ballon imaginaire (il faut soigner le geste, que le ballon ait toujours la même forme,le même poids, le même volume). On l’envoie à un joueur qu’on regarde et dont on dit clairement le prénom. Si l’adresse n’est pas claire, si le destinataire n’est pas attentif, le ballon tombe par terre et on recommence (on peut ainsi éliminer les mauvais joueurs)

Le ballon rouge

Le principe est à peu près le même. L’animateur présente un ballon rouge imaginaire. Il dit « rouge » et le lance à un joueur qui, en le recevant, doit dire « rouge » et redire « rouge » avant de l’envoyer à une autre personne et ainsi de suite. Evidemment, comme pour les exercices précédents, on ne peut envoyer le ballon qu’à celui que l’on regarde et qui nous regarde. Une fois le jeu bien installé, on introduit un ballon d’une autre couleur tout en maintenant le premier en jeu, et ainsi de suite avec autant de couleurs que possible.

La vague

Pour chauffer tout le corps, on peut proposer un son, « switch », qui s’accompagne d’un mouvement latéral et balancé des hanches, genoux légèrement fléchis. On fait ainsi passer une sorte de vague dans le cercle. La syllabe «switch » convient bien aussi pour chauffer la voix.

Zip/Zap/Bang

Zip et Zap sont l’équivalent des « clap » de l’exercice précédent. Les mains jointes pointent vers celui à qui on s’adresse en même temps qu’on prononce la syllabe.
  • Zip ne peut que circuler à droite ou à gauche sur le cercle.
  •  Zap traverse le cercle par le milieu. 
  • Bang est un refus :on met les mains en avant, on fait rebondir Zip ou Zap en le renvoyant à son expéditeur. Celui-ci peut le transformer en Zip, en Zap ou en Bang.

Il faut essayer de réagir vite et sans réfléchir. Cet exercice demande une bonne concentration et l’attention au groupe

Le lapin cani cani

L’un des comédiens répète cani cani très vite en mimant deux oreilles de lapin avec les mains. Il est le Lapin central. Ses deux voisins répètent cani cani, mais n’ont qu’une oreille chacun, celle du côté du Lapin central. Ensuite le Lapin central lance le cri cani en visant un autre membre du cercle avec les oreilles. Ce nouveau Lapin central et ses voisins entrent à leur tour en action. Les gestes doivent être très précis, et rapides. Cet exercice est particulièrement difficile,mais très amusant.

Le chef de meute

Le groupe est réparti en deux meutes qui sont placées face à face ; chacune a un chef de meute. Celui-ci propose une attaque que le groupe reproduit : geste et son. Le deuxième groupe répond par une nouvelle attaque. On change régulièrement de chef de meute (élu ou tiré au sort). Cet exercice très tonique réchauffe, désinhibe, et défoule les groupes un peu agités. (Il faut prévenir les collègues du voisinage). Il permet aux timides de s’investir dans un rôle de chef, d’oser exprimer leur agressivité.


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